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Ce projet, financé» par les Fonds Européens des Affaires Maritimes et de la Pêche dans le cadre du programme « Innovation pêche et aquaculture », est coordonné par Jean Jacques Lareyre, directeur de recherche dans l’équipe MaRé de l’unité LPGP. Dans ce projet, nous nous proposons de mettre en application la technologie innovante de transfert de cellules germinales pour la production de populations monosexuées femelles, privilégiées en production salmonicole en raison de leur meilleure croissance et qualité de chair en fin de cycle d’élevage. Cette technologie sera testée et étendue au bar, espèce marine majeure en France. Nous chercherons à pérenniser la ressource en cellules germinales en optimisant une méthode de cryoconservation des gonades applicable sur les différents sites de production piscicole. Enfin, nous adapterons les protocoles existants de congélation du sperme pour cryoconserver l’intégralité des volumes de semences à haute valeur ajoutée. Le sperme étant porteur d’informations épigénétiques importantes pour le développement précoce de l’embryon, nous vérifierons que les technologies de transfert de cellules germinales et de cryoconservation du sperme n’altèrent pas les profils épigénétiques des spermatozoïdes produits ainsi que le développement précoce des embryons.

Le consortium comprend des professionnels de différents secteurs de la filière aquacole : la pisciculture «Les Fils de Charles Murgat» (Beaufort), le Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français –SYSAAF- (Rennes), et un industriel des biotechnologies de la reproduction : IMV Technologies (L’Aigle). Le projet bénéficie des compétences zootechniques et logistiques de la Pisciculture Expérimentale INRA des Monts d’Arrées (PEIMA) à Sizun et des compétences scientifiques pluridisciplinaires des unités de recherche GABI (Génétique) et BDR (Epigénétique) de l’INRA à Jouy-en-Josas, et de l’IFREMER (UMR MARBEC de Palavas-les-Flots).

Il est attendu de ce projet que les technologies de transfert de cellules germinales et de cryoconservation à haut débit soient rendues plus efficaces et applicables sur le terrain pour permettre leur appropriation par les exploitations piscicoles. La généralisation de l’usage de ces technologies devrait contribuer de manière significative au maintien de la compétitivité de la filière piscicole française.

Structure du projet

Les participants